Le MoDem prend ses responsabilités au sein du second gouvernement Lecornu
Suite à la crise politique provoquée par Les Républicains, qui a conduit à la démission du premier gouvernement de Sébastien Lecornu dès le lendemain de sa nomination, le Mouvement Démocrate (MoDem) a choisi de prendre ses responsabilités en participant pleinement à la formation du second gouvernement de Sébastien Lecornu.
Ce nouvel exécutif réunit quatre ministres issus du MoDem, associant expérience et renouveau :
- Jean-Noël Barrot, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, confirmé dans ses fonctions après s’être distingué par son engagement constant à défendre la voix de la France sur la scène internationale, notamment en Ukraine et au Proche-Orient.
- Marina Ferrari, ministre des Sports, de la Jeunesse et de la Vie associative, fait son retour au gouvernement après avoir exercé les fonctions de secrétaire d’État chargée du Numérique puis de ministre déléguée au Tourisme dans les gouvernements Attal et Barnier.
- Marie-Pierre Vedrenne, ministre déléguée auprès du ministre de l’Intérieur, jusque-là députée européenne du groupe Renew Europe et présidente de la délégation française au Parlement européen.
- Catherine Chabaud, ministre déléguée chargée de la Mer et de la Pêche, navigatrice et ancienne députée européenne, reconnue pour ses engagements associatifs et citoyens.
Cette équipe est d'ores-et-déjà confrontée à un défi politique majeur : faire adopter un budget par le vote du Parlement, sans recours à l’article 49.3, conformément à l’engagement pris par le Premier ministre Sébastien Lecornu.
Pour mener à bien cette mission, les ministres du MoDem pourront compter sur le soutien des 36 députés du groupe Les Démocrates, présidé par Marc Fesneau. Ce groupe parlementaire a déjà affirmé sa volonté de bâtir des compromis constructifs, conciliant les aspirations à plus de justice sociale avec la nécessaire responsabilité budgétaire, dans un contexte financier particulièrement exigeant.
Cette orientation s’est traduite dès les premiers jours du débat budgétaire à l’Assemblée nationale, avec l’adoption de plusieurs amendements proposés par nos députés :
- En commission, un amendement porté par Emmanuel Mandon supprimant une niche fiscale qui permettait à un citoyen européen non résident en France d’échapper à l’impôt sur la plus-value lors de la vente d’un bien immobilier en France — une mesure qui rapportera 15 millions d’euros par an à l’État.
- Un amendement maintenant la contribution exceptionnelle sur les hauts revenus tant que le déficit public reste supérieur à 3 % du PIB, afin de garantir la stabilité de l’effort collectif jusqu’au retour à l’équilibre des finances publiques.
- Un amendement créant un impôt sur la fortune improductive, qui n'est ni utilisée ni investie dans l'économie, a été voté. Il s'agira d'une taxe à 1% sur les patrimoines inactifs supérieurs à 1,3M€.
Ainsi, nos députés et nos ministres sont pleinement mobilisés pour réussir cet exercice budgétaire délicat, dans un esprit de responsabilité, de dialogue et de compromis, fidèle aux valeurs du Mouvement Démocrate.