Jean-Noël Barrot, un ministre dans les crises

Rencontre JNB Zelensky

Du palais d’Ahmed al-Charaa à Damas au bureau ovale de la Maison Blanche, en passant par Kiev, Jérusalem et les Nations unies, les crises successives et bouleversements du monde braquent les projecteurs sur le Quai d’Orsay et son locataire, Jean-Noël Barrot. 

Alors qu’Israël et les États Unis frappent l’Iran pour anéantir le programme nucléaire de Téhéran, le ministre réaffirme, avec le calme et la sérénité qui caractérisent un style dépeint comme tel par d’anciens ministres des Affaires étrangères, l’attachement indéfectible de la France au Traité de non-prolifération (TNP) et à l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). Dans la crise, c’est bien le multilatéralisme et la coopération qui doivent l’emporter, conditions sine qua non pour une négociation de bonne foi, et la stabilité de la région, comme du monde. Seule une négociation exigeante, associant les Européens, permettra de contenir durablement les ambitions nucléaires de Téhéran, tout en préservant la sécurité d’Israël et la stabilité régionale.

En parallèle, depuis le 7 octobre 2023 et les attaques du Hamas contre Israël ainsi que la riposte de l’Etat hébreux, Jean-Noël Barrot défend une position de fermeté : la France milite pour un cessez-le-feu immédiat à Gaza, la libération de tous les otages et l’accès sans entrave à l’aide humanitaire aux populations palestiniennes qui en ont terriblement besoin. Il rappelle que la France, attachée au respect du droit international, condamne les violences contre les civils et défend la dignité humaine. Pour trouver une issue à une crise qui n’a causé que trop de souffrances, le ministre choisit la voie du dialogue. Aux côtés du Président de la République, il portera la voie de la France et du multilatéralisme lors d’une conférence qui se tiendra les 28 et 29 juillet aux Nations unies, co-présidée avec l’Arabie saoudite pour défendre une solution à deux États, seule à même de favoriser une paix durable.

Cette diplomatie dans la crise, la France la portera aux côtés de ses partenaires européens, car le ministre ne le sait que trop bien, une des clés de la paix depuis la fin de la seconde guerre mondiale, c’est l’Europe. Une Europe qui voit les horizons de la guerre se rapprocher comme jamais auparavant, notamment depuis que la Russie s’est lancée dans une guerre d’agression contre son voisin ukrainien. Et ce n’est pour l’heure pas l’allié historique américain qui semble force de proposition pour pérenniser la paix et le dialogue sur le continent européen, comme en attestent les multiples remises en question de l’OTAN formulées par Donald Trump lui-même. C’est pourquoi le ministre insiste sur la nécessité pour l’Europe de prendre en main sa propre sécurité.

Enfin, et par-dessus tout, il ne faut pas oublier que ce qui se passe en dehors des frontières de la France concerne au premier chef les Français. L’objectif du ministre est donc de tourner le ministère vers les Français, pour que son action ne leur soit plus étrangère. C’est pourquoi il a entamé une série de déplacements dans toutes les régions que compte la France, « pour aller à la rencontre des Français », explique-t-il. « Ça a du sens, on n’a jamais eu autant besoin d’expliquer l’action internationale de la France ». Et pour écarter la tentation du défaitisme de l’extrême-gauche comme de l’extrême droite, qui apprécient défendre « la rhétorique du Kremlin », il importe à Jean-Noël Barrot de ne pas tourner le regard et d’aller au contact.

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